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Un garou a fait un carnage dans le Bronx, fait en sorte de détourner les soupçons

Deux semaines… ça faisait deux semaines qu’il venait de prendre ses fonctions comme directeur. Arrivant ce matin-là, il découvrit une pile de dossier qui l’attendait sur son bureau. C’était devenu une grande habitude, même s’il ne faisait plus vraiment la même chose qu’avant. Depuis que Kyo était rentré dans l’A.F.C.P. U.S., il avait pris en charge les dossiers qui arrivaient de tous les coins du pays, qu’il s’agisse de dossier de la CIA, du FBI ou tout simplement de la police. Faisant à l’époque un résumé rapide du dossier pour le directeur, il en profitait pour mettre de coté les dossiers qu’il jugeait inquiétant pour sa race. Il avait réussi comme ça à cacher beaucoup d’information qui aurait pu mettre en péril beaucoup d’entre eux.

S’asseyant à son bureau, il appuya sur un bouton, pour demander qu’on lui apporte un café, avant de se mettre à la lecture qui l’attendait. Ouvrant l’un des dossiers, il lu la première feuille, qui était le résumé du dossier comme il faisait avant. Après une rapide lecture d’une dizaine de dossier, il s’arrêta sur l’un d’eux, et commença à le feuilleter attentivement. L’un de ses sourcils se releva, il semblait inquiet. D’après ce qu’il lisait, le dossier arrivait de la police de New-York. En l’occurrence, dans le Bronx, il y avait eu plusieurs meurtres qui mettaient les policiers sur les dents. L’un d’eux affirmait d’ailleurs qu’il avait vu, un être, mi-homme, mi-bête, s’enfuir après son arrivé. Kyo fronça les sourcils, un garou était entrain de mettre la pagaille dans le Bronx, au risque de révéler leurs existences.

Attrapant son téléphone, il donna un rapide coup de fil, avant de prendre les dossiers non lu rester sur son bureau, ainsi qu’un petit appareil, la nouvelle génération de PC, qu’il emmenait toujours avec lui. Fourrant l’appareil et le dossier sensible dans sa mallette, il sortit de son bureau, et s’arrêta devant son secrétaire. Lui demandant d’avoir un hélicoptère près à partir dans les 5 minutes pour l’aéroport Kennedy, et que ses deux meilleurs agents soit près à partir avec lui. Lui donnant la totalité des dossiers, il lui demanda également de scanner les résumés de ces dossiers pour lui envoyer sur son PC.

Passant rapidement à l’armurerie, il récupéra son arme, et deux, trois petites choses qui pourraient lui être éventuellement utile. Puis se dirigea vers le toit où devait l’attendre l’hélicoptère et les deux agents.

Une fois dans l’avion, Kyo demanda à ses deux agents de venir s’asseoir en face de lui. Sortant le dossier qu’il transportait dans sa valise, il le posa devant eux, attendant leur réaction.

1er agent : « Un garou ? »
Kyo : « Ça en à tout l’air ! »
2ème agent : « Que voulez-vous que l’on fasse ? »
Kyo : « Comme d’habitude, on va essayer de détourner les soupçons… »
1er agent : « Vous avez une idée en particulier ? »
Kyo : « Je veux que tu t’occupes de récupérer toutes traces du dossier, ainsi que toutes preuves relatives à l’affaire. Pour que tout ça soit ramené dans les dossiers top secret de l’Agence. On va reprendre cette affaire à la police de New York, les obligeant à oublier tout ça. De ton coté Claos, je veux que tu me trouves un moyen de camoufler cette histoire. Créer moi des papiers certifiant qu’un animal s’est échappé du zoo. »
Claos : « quel genre ? »

Attrapant le dossier, il tourna plusieurs pages avant de trouver celle qu’il cherchait.

Kyo : « D’après ce que je lis là, le policier qui a vu le garou, affirmait qu’il ressemblait à un tigre. »
1er agent : « un tigre-garou, encore, c’est ceux qui nous donne le plus de fil à retorde… »
Kyo : « Nous n’allons pas débattre de ça maintenant ! Donc, Claos, tu me fais ces papiers sur le tigre ! De mon coté, je vais m’occuper des policiers, calmer le jeu, et surtout parler à ce flic qui affirme avoir vu cet animal.»

Une fois à New York, c’est ce qu’ils firent, mettant tout en place pour cacher la vérité. Kyo parla d’abord au chef de la police, lui disant que lui est son équipe reprenait tout le dossier pour que la police de New York ne subisse des désagrément du fait que leur dossier n’était pas valide. Il lui apporta la preuve qu’un tigre s’était échappé du Zoo, et qu’il avait semé des ravages avant que son équipe n’arrive à le capturer. Puis il parla au policier qui avait vu la bête, lui expliquant comme à son chef. Il lui dit que lui et son équipe n’était là que pour éviter que la police du Bronx subisse la honte d’avoir propager une fausse rumeur. Il lui montra tous les éléments, pour le convaincre, ce qu’il fit. Comme il l’avait fait avec beaucoup d’autres.

La vérité devait être caché pour le bien des humains, et le bien des races. Le temps du réveille n’était pas encore venu, et le serait-il un jour…